Les paysages deviennent un peu plus vallonnés avec les dunes
Les chameaux s'abreuvent, les animaux se font rares
Nous heurtons avec la DS 1 caillou dépassant légèrement, qui s'avère être une grosse pierre enterrée, et qui sort de son trou à notre passage, propulsant la DS à 50 cm de haut, d'après Jean-Luc qui suit. Retombée violente sur le sol quelques mètres plus loin : pare brise fêlé à plusieurs endroits, disque de frein avant droit et tôle de protection complètement explosés.
2 heures d'arrêt sur notre bord de piste pour dégager le disque et caler l'étrier de frein afin de pouvoir repartir.
Les camions sont imposants le long de la piste
La piste s'écarte de la route en construction et nous suivons un camion pour plus de sécurité, il nous conduira à une carrière !
Nous regagnons la piste principale pour les 20 derniers km au moment où la pluie commence.
Nous essuyons une mini tornade, vent de sable combiné à des trombes d'eau, nous roulons alors entre 10 et 20km/h maxi, journée galère !!!
vidéo: Tempête dans le désert de Gobi
Nous arriverons à 17h30 à la frontière et dormirons sur place dans un hôtel confortable.
suite a l'incident de la DS nous contactons Jacques D qui avec Pascal se mettent en quatre pour nous expédier le disque au plus vite .Encore merci à eux
Nous nous présentons à l'ouverture de la frontière à 8h30
Taxes par ci, taxes par là, tantôt en
yuan, tantôt en tugruk ….., les formalités passeport sont faites à 9h
Mais très vite, nous sommes bloqués par un document indispensable pour les voitures, un douanier accompagné de Jean-Luc nous aide, mais impossible à obtenir car le réseau Internet est en panne !!!
Les heures s'égrainent,
Jacky aura le temps d'aider un camionneur à réparer une cosse de batterie ( il n'avait comme outillage qu'un caillou)
nous allons boire un coup avec le douanier au centre de la ville ; sur la place on joue au billard
à 14h l'internet fonctionne à nouveau, à 14H30 nous sommes à la frontière Chinoise
nous passons sous le portique de désinfection
seulement, les bureaux n'ouvrent qu'à 15h
nous avons le temps de voir passer les énormes camions chargés sens Chine Mongolie et vide dans l'autre sens ou les voitures bondées de personnes et de fret
notre guide francophone qui ne comprend pas le français (ni l'anglais) nous rejoindra à 15H45 et nous fait comprendre que les documents voitures établis coté mongole ne sont pas conformes, donc retour en Mongolie pour rectification.
Vers 17h15 les formalités chinoises seront accélérées et terminées à 18h30 (la frontière ferme à 18h)
le passage de frontière aura tout de même duré 10h, panne informatique incluse
les voitures ont une plaque minéralogique chinoise
Chaque conducteur a son permis chinois
première photo d'une rue chinoise
Nous trouvons de suite une population serviable, souriante, accueillante, dans un pays en pleine transformation, équipée des nouvelles technologies, beaucoup de voitures, de motos chinoises (les 2 roues très fréquents), une nonchalance et une philosophie qui nous rappellent l'Afrique. Notre DS fait sensation !
Des croyances animistes avec beaucoup de vœux et de superstitions, et 2 générations d'athéisme avec les purges staliniennes.
Une population nomade de moins en moins nombreuses, avec 4 déménagements par an, un par saison, un climat rude et des conditions de vie rudimentaires, même si les yourtes sont équipées de paraboles, ont la TV et si chacun a son téléphone portable, il n'y a pas l'eau courante, ni de sanitaires.
Un défi à relever pour les villes qui voient affluer les nouveaux migrants, bien que les constructions d'immeubles d'habitation poussent comme des champignons, il n'y a pas de travail les mois d'hiver, et donc pas de revenus.
Les paysages de la Mongolie centrale que nous avons vus sont fabuleux, mais de plus en plus jonchés de détritus divers, dont des bouteilles de vodka, bouteilles plastiques, etc... ce qui devient un réel problème.
Nous n'avons pas vraiment vu de propriétés privées, les yourtes étant clairsemées de part et d'autres, et les troupeaux en liberté.
L'alimentation mongole est faite de viande, légumes, laitages, mais pas de fruits. Et beaucoup d'alcool fort, beaucoup d'ivresse !
Les pistes ne sont pas balisées et sont construites par les passages des autochtones au fur et à mesure des saisons et des intempéries, ce qui rend difficile l'établissement de cartes routières qui ne reprennent que les axes principaux, et pour nous un enchevêtrement de pistes qui nous laissent souvent perpexles.
Aucun problème pour trouver de l'essence, il y a des stations service partout.
Nous avons rencontré beaucoup de français en vacances, pratiquement tous les jours.
