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Départ 9h pour le temple Tövkhön Khiid dans le parc national de Kangaï Nuruu, fondé en 1653, lieu de pèlerinage des mongols. 2,5 km de montée à pied, 2200 m d'altitude, endroit exceptionnel, très retiré, propice à la méditation
Sans oublier la grotte de la renaissance, où seuls Corinne et Jacky s'y sont glissés
Admiration à cette femme de 63 ans qui s'y est essayé avec grand courage
Il est 14h30, nous n'avons toujours pas mangé, nous nous contentons de barres de chocolat et jus de fruits car la route est encore longue et nous devons arriver de jour. Nous demanderons notre chemin aux locaux plusieurs fois et nous serons invité à déguster le lait de jument fermenté et le fromage séché
On prend sur nous !!!...
Les indications reçues nous font prendre une autre route que celle au nord de l'orkhron que nous voulions prendre le long de la vallée.
Entre les multiples pistes, les indications reçues et le cap du GPS, jamais en accord, un moment d'égarement sur 5 km nous amène à une voie sans issue !
Des paysans nous remettent sur le droit chemin, même si certains ne marchent pas droit et nous demandent de la vodka
Nous sortons de ce moment de solitude, bien soulagés de retrouver enfin le goudron après une piste plus facile et plus roulante que celle que nous cherchions.
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Nous partons vers 9h pour les chutes par la piste du sud, dans la vallée de l'orkhron avec le 4x4 de Serge, pensant revenir le soir par la piste du nord tout en visitant le temple.
Très vite, nous nous rendons compte que cela ne sera pas possible et nous prévoyons donc de dormir aux chutes. Mais nous sommes partis comme des blaireaux, les mains dans les poches ! Mais nous assumerons.
Piste difficile, 7 h pour les 110 km ! Tant pour l'état que pour l'orientation, beaucoup de pistes parallèles qui partent de tous les côtés. Cerise sur le gâteau, c'est lorsque l'on croise une autre piste, merci au GPS et aux habitants pour garder le cap !...
Les paysages sont sublimes, grandioses et variés, nous nous sentons un peu perdus dans cette immensité, mais il y a toujours une ou deux yourtes à proximité, ou quelques véhicules qui rassurent. (Nous sommes passés de 1300 m à 1800 m)
Nous assistons même à la construction d'une yourte en direct, devant les mongols amusés (peuple serviable et très souriant, gai de nature)
Pour les amateurs, notre repas de midi : une spécialité locale, les beignets de viande, préparés une cuisine rudimentaire !
Nous trouvons des yacks sur notre chemin ainsi que des spermophiles
Et enfin, notre point d'arrivée, les chutes !
Petite descente au pied des chutes pour une petite lessive et douche improvisée
Et, nous semble-t-il des edelweiss ?
Notre hébergement en yourte sur place à la cascade, très familial, des chevaux étaient même scellés, prêts pour les balades de touristes
Notre dîner dans la yourte de Corinne et Serge, mais préparé sur place
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Après la poste pour mise à jour du blog et déjeuner, visite du temple Erdenne Zuu, fondé en 1586, premier monastère bouddhique en Mongolie, superbe.
Le temple en lui même avec ses bouddhas, ses masques de danse, ses statues et sculptures.
Ses moulins à prières
Le réfectoire des moines et les offrandes
Un peu plus loin, en dehors de l'enceinte du temple, le rocher tortue
Sur les hauteurs de la ville, le rocher phallique
On n'a pas intérêt à prendre les pistes de nuit car cela peut réserver certaines surprises
Et pour finir le grand monument des cartes de l'empire mongol
Vue de la vallée et de notre camp de yourtes (avec la DS sur le parking pour ceux qui la reconnaitront ...)
Internet en libre service dans une salle au fond de la poste, pas si perdu que cela notre coin du moment ! (Le débit permet de charger les photos)
Rédigé par Jacky 2 commentaires
Depart du camp 9h30 Bonne route, le paysage plat change a l'approche des montagnes.
Les yourtes se modernisent
Nous goutons le lait de jument fermente vendu au bord de la route, très apprécié des locaux, mais pas du tout par nous.
Les villages sont joliment colores
Quelques chameaux, outardes, cochons, aigle
Visite de la montagne sacrée. Arrivés au pied, le changement de temps nous oblige a renoncer a notre balade et a rejoindre le goudron au plus vite.
Le goudron se dégrade de plus en plus sur les 60 derniers km. Nous sommes obliges de prendre les pistes de déviations en terre détrempée, sous une pluie battante. BRAVO aux conducteurs émérites qui ont réussi a passer sans se planter !!!
On prend sur nous !!!...
