Rédigé par Jacky 5 commentaires
Enfin, notre blog marche ! un grand merci à Thomas pour ses publications. A notre arrivée en Mongolie, bonne surprise, le blog fonctionne ! Nous mettrons à jour les photos progressivement car leur mise en place prend toujours beaucoup de temps.
Nous visitons le centre de Oulan-Oudé, petite ville sympathique, avant de partir, au moins pour voir la plus grosse tête de Lénine au monde ! Pas très loin, un arc de triomphe en hommage à Nicolas II, le seul tsar à être venu en Sibérie.
A la sortie de la ville, contraste saisissant du paysage qui devient désertique. C'est beaucoup plus conforme à la steppe que nous imaginions en Sibérie (800 m d'altitude). Néanmoins, après quelques km, nous retrouvons un peu de taïga.
La route est déformée, mais toujours roulante, et des camions qui se font de plus en plus rares. Nous rencontrons sur le bord de la route un jeune anglais qui voyage en vélo d'Angleterre en Australie, il est parti en mars 2012.
Nous atteignons Kyakhta, ville frontière russe à 16h.
Au poste frontière, nous avons l'impression d'entrer dans une prison car l'ensemble des 2 postes est clôturé et fermé par une succession de portes et barrières ouvertes à chaque passage. Néanmoins les douaniers des 2 côtés sont courtois et serviables. Les formalités dureront 2h30 (1h30 + 1h), plus vite que nous l'avions imaginé.
La ville frontière Mongole nous rappelle immédiatement l'Afrique !... Ceux qui connaissent comprendrons. Nous avons perdu une heure, plus que 6 heures de décalage avec la France.
Les premiers chevaux mongols, les premiers troupeaux de chèvres, le premier chameau
La steppe est remplacée par de l'herbe rase
Les 2 roues à 3 places !... Voire davantage
Nous arrivons à Darkhan, 3ème ville de Mongolie, fondée en 1961 en tant que centre industriel par l'Union Soviétique.
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Nous avons trouvé la population russe chaleureuse et accueillante. La DS leur a beaucoup plu et ils nous l'ont fait savoir par des coups de klaxon ou des signes amicaux, ils l'ont photographiée.
Bonne surprise concernant l'état des routes, les contrôles policiers et les agressions par rapport à ce qui nous avait été décrit.
Les routes sont vraiment roulantes partout sur l'ensemble du parcours et les énormes chantiers en cours laissent à penser que les changements vont très vite. Aucun problème avec les policiers, sur 4 contrôles, jamais de demande de bakchich ou autre, mais nous n'avons montré que des photocopies, jamais les originaux. Nous avons respecté scrupuleusement le code de la route pour ne jamais être en infraction. Nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité, à aucun moment.
Pour le change, on trouve des banques partout, et pour le carburant, des stations services partout également.
La barrière de la langue et de l'écriture a été un handicap majeur, (on mesure mieux le handicap des analphabètes), y compris dans les visites et musées ou sites pour lesquels la plupart du temps, on ne peut compter que sur nos guides, il en ressort un sentiment de frustration.
Heureusement, la ville d'Irkutsk fait un réel effort avec des indications bilingues presque systématiques, russe-anglais, ce qui est un plus appréciable.
D'un point de vue purement matériel, le petit carnet d'Anne D. qui illustre les objets de la vie courante et la nourriture nous a énormément servi, merci à elle.
Nous avons profité d'un temps véritablement estival et il est difficile d'imaginer que dans 2 mois, il gèlera jusqu'à -20° en Sibérie !
